Légalisation et apostille

La légalisation atteste la véracité de la signature, la qualité en laquelle le signataire a agi et, le cas échéant, l’identité du sceau ou timbre dont l’acte est revêtu.

La légalisation ne correspond donc pas à une validation du contenu de l’acte mais à une simple vérification de la véracité de la signature.

Pour être légalisés, les actes publics et les actes sous seing privé doivent être rédigés en français ou, à défaut, être accompagnés d’une traduction en français effectuée par un traducteur habilité à intervenir auprès des autorités judiciaires.

La légalisation est une formalité requise par de nombreux pays pour l’authentification des actes publics français. Elle peut être double (avec une surlégalisation par l’autorité consulaire en France du pays destinataire des actes) ou simple. Dans ce dernier cas, il s’agit bien souvent de l’apostille, qui est une procédure spécifique aux Etats parties à la Convention de La Haye du 5 octobre 1961 (dite « Convention Apostille ») et qui est délivrée en France uniquement par les Cours d’appel.

Toutefois, certains pays ont signé des conventions internationales qui dispensent de légalisation ou d’apostille certains actes qui leur sont soumis.

C’est le cas, par exemple, des 27 pays membres de l’Union Européenne qui ont signé le règlement (UE) 2016/1191 (entré en vigueur le 16 février 2019).
Ce règlement supprime l’exigence de légalisation de certains documents publics circulant entre les Etats membres, simplifie les formalités de traduction (formulaires types multilingues) et instaure une procédure de vérification des documents publics en cas de doute raisonnable sur leur authenticité. Pour en savoir plus : e-justice.

Pour en savoir plus sur les légalisations : www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-francais/legalisation-1499/

Quelle est la règle qui s’applique pour mon document ?

Pour savoir si votre document est soumis à apostille ou à légalisation ou s’il en est dispensé, vous pouvez consulter le tableau suivant ou prendre contact avec le bureau des légalisations : bureau.legalisation@diplomatie.gouv.fr

Règle qui s’applique en fonction du type de document entre la République du Congo et la France
Type de documentRègle qui s’applique dans le pays
Actes de l’état civil (acte de naissance, mariage, décès ou reconnaissance) Dispense
Actes judiciaires (K-bis, Jugements) Dispense
Affidavits, déclarations écrites et documents enregistrés ou déposés dans les tribunaux judiciaires Dispense
Actes notariés (copies actes en minute ou en brevet, actes authentiques) Dispense
Actes administratifs (diplôme, casier judiciaire, certificat de nationalité, ...) Dispense
Certificats de vie des rentiers viagers Dispense
Certificats de l’institut national de la propriété industrielle Dispense
Documents établis ou certifies par les agents diplomatiques ou consulaires Dispense
Actes sous seing prive sur lesquels une mention officielle est apposée (certification de signature) Dispense

Pour les autres pays, vous pouvez consulter le tableau récapitulatif (pdf, 441ko)

Comment procéder pour les documents français à destination de la République du Congo ?

Comment procéder pour les documents de la République du Congo à destination d’administration française

Comment puis-je faire légaliser mes documents ?

  1. La légalisation dépend de l’autorité locale en charge de la légalisation (ministère des affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger).
  2. Le document légalisé par l’autorité locale doit ensuite être présenté au consulat / à l’ambassade pour surlégalisation avant d’être présenté sur le territoire français.

Le service reçoit le public uniquement sur rendez-vous, du lundi au mercredi.
Cliquez ici pour prendre rendez-vousl.

Il s’agit d’un acte payant : tarifs

Dernière modification : 04/05/2021

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