Ce qu’il faut savoir sur la fièvre hémorragique Ebola (FHE)

> Qu’est-ce que c’est ?

  • Il s’agit d’une zoonose (maladie animale) dont le réservoir semble être au sein de la famille des chauves-souris frugivores. Trois espèces de chauves-souris seraient concernées (il ne s’agit pas de toutes les espèces, ni même de celle la plus courante dont les vols comportent de nombreux individus, mais de trois espèces en particulier).
  • La transmission du virus se réalise surtout vers les grands singes (gorilles, chimpanzés) ou d’autres herbivores qui meurent rapidement de la maladie.
  • Les insectes ne sont pas des vecteurs.

> Quels sont les modes de contamination et de transmission ?

  • L’homme se contamine initialement par le dépeçage et la consommation des animaux déjà morts retrouvés en forêt. L’infection se transmet par contact direct avec du sang, des liquides organiques (salive, sueur, urines, selles, sperme…) ou des tissus de personnes ou la peau d’animaux infectés.

> Ce qu’il faut savoir

  • Le virus est facile à détruire à la chaleur (30 minutes à 60 °C), il est sensible à la lumière et au soleil, il est sensible à l’eau de Javel, aux détergents, à la poudre à lessive, au savon et eau. Le virus ne survit pas dans l’eau, dans l’air. Il ne se transmet que par contact direct.
  • Un patient asymptomatique n’est pas contagieux.
  • Les personnes gravement malades ont besoin de soins intensifs.
  • Au 30 novembre, l’épidémie compte au total 17 145 cas confirmés probables et suspects et plus de 6 070 décès. La situation épidémiologique est suivie avec attention et fait actuellement l’objet de publication régulière dans le bulletin hebdomadaire international (BHI).
Pour rappel, il n’existe pas, au 30 novembre 2014, de cas de patients ayant une fièvre à virus Ebola au Congo (Brazzaville). Par ailleurs, le 21 novembre 2014, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé la fin de l’épidémie d’Ebola, qui sévissait dans la province de l’Équateur en RDC, à environ 800 km de Brazzaville.

> Rappel sur les mesures d’hygiène à observer de façon générale

  • Lavez-vous fréquemment les mains avec une solution hydro-alcoolique ou de l’eau et du savon, en se frottant soigneusement toute la surface des mains jusqu’au poignet.

> Quelles démarches entreprendre si une personne présente des symptômes susceptibles d’être rapprochés de ceux du virus Ebola ?

  • L’isoler
  • Consulter un médecin, de préférence le médecin conseil de l’ambassade de France ou du consulat général le plus proche, ou encore le médecin d’une grande entreprise, française ou occidentale, à défaut un médecin local. Si nécessaire, la liste de notoriété médicale d’une représentation diplomatique ou consulaire étrangère peut également être consultée.
  • Contacter l’ambassade de France ou le consulat général de France compétent et l’avertir de la situation.
  • Prévenir sans tarder le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et du Développement international par courriel : ebola.cdc@diplomatie.gouv.fr ou par téléphone : +33 1 53 59 11 00 (permanence 24/24, 7/7).

> Un ressortissant français dont la contamination par Ebola serait avérée sera-t-il rapatrié en France ?

  • Dans l’hypothèse où l’un de ses ressortissants serait infecté par le virus, la France mettrait tout en œuvre pour assurer son rapatriement sanitaire et sa prise en charge en France. Notre pays dispose d’une capacité nationale d’évacuation (reposant sur les moyens de la Défense) et de chambres d’hospitalisation adaptées.

> Où s’informer ?

  • Des informations générales se trouvent sur le site internet du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international ;
  • Le Ministère français de la Santé publie des recommandations à destinations des voyageurs ;
  • L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie par ailleurs sur son site :

Dernière modification : 06/01/2015

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